La dermatite atopique (eczéma atopique) est la plus fréquente des maladies de la peau : on estime qu’un tiers des consultations en dermatologie de ville concerne un problème d’eczéma. Cette maladie allergique non contagieuse est due à des facteurs génétiques et environnementaux. Elle touche plus fréquemment les enfants et les jeunes adultes.
C’est une maladie non contagieuse mais très récidivante, qui se caractérise par des rougeurs mal délimitées qui démangent, et par l’apparition de toutes petites vésicules qui évoluent en croûtes. Elle évolue sous la forme d’épisodes aigus de durée variable, les « poussées d’eczéma », durant lesquelles les symptômes s’aggravent. Elles sont entrecoupées de périodes de rémission.
La surinfection est la complication la plus fréquente de la dermatite atopique. Pendant la phase de suintement, la peau peut s’infecter (souvent à la suite du grattage des lésions) et un suintement purulent retarde la cicatrisation. Par ailleurs, la dermatite atopique peut avoir un fort retentissement sur la qualité de vie. Enfin, l’existence d’une dermatite atopique augmente, statistiquement, le risque de survenue d’un asthme.
Il n’existe pas de moyen de prévention clairement identifié contre la dermatite atopique. Néanmoins, les poussées d’eczéma semblent moins fréquentes chez les personnes qui prennent soin de leur peau : bains et douches tièdes, usage de savons ou gels sans savon, application systématique de crèmes ou de lotions émollientes (qui hydratent la couche supérieure de l’épiderme) après la toilette, etc.