L’épilepsie est une maladie neurologique chronique définie par la répétition spontanée de crises, provoquées par l’hyperactivité d’un groupe de neurones dans le cerveau. Ces crises soudaines sont le plus souvent de courte durée. Une seule crise de type épileptique ne suffit pas pour dire qu’une personne souffre d’épilepsie. Il n’est pas rare que ce type de crise survienne une seule fois chez une personne, et ne se reproduise jamais. Seule la répétition des crises permet de définir une épilepsie.
Il est impossible d’arrêter une crise qui a débuté et il faut donc la laisser passer en apportant son soutien au patient.
– Placer la personne en position latérale de sécurité dans un espace dégagé pour éviter les risques de blessure.
– Desserrer ses vêtements, lui placer si possible un vêtement replié sous la tête, lui enlever si besoin ses lunettes, rester auprès d’elle et la laisser récupérer après la crise.
– Il peut être intéressant pour le médecin de noter la durée de la crise.
– Transporter la personne, sauf si elle se trouve dans un lieu dangereux.
– Gêner ses mouvements.
– Lui donner des médicaments ou à boire pendant la crise.
L’idée selon laquelle la personne peut avaler sa langue et s’étouffer est fausse, ne mettez pas vos doigts dans sa bouche, car il y a un risque certain de morsure.
Doit-on appeler un médecin ou les pompier ?
Ce n’est pas forcément nécessaire si l’on sait que la personne est épileptique. Par contre, cela est fortement recommandé :
– si la crise dure plus de cinq minutes,
– si elle se répète sans retour à la normale dans l’intervalle,
– si la personne ne reprend pas conscience dans les dix minutes,
– si elle s’est blessée.
La plupart du temps, les personnes qui souffrent d’épilepsie n’identifient pas de facteurs déclenchant les crises. Il existe parfois des facteurs qui semblent augmenter le risque de crise d’épilepsie et qu’il convient, si possible, d’éviter :
– le manque de sommeil, la fatigue et le stress ;
– les efforts physiques intenses ;
– les émotions fortes, qu’elles soient positives ou négatives ;
– la chaleur et la fièvre ;
– le bruit et la musique à fort volume ;
– les lumières clignotantes : jeux vidéo, écrans, boîtes de nuit, mais aussi – la conduite automobile sur une route bordée d’arbres à intervalle régulier (effet stroboscopique) ; on parle alors d’épilepsie photosensible.
la consommation de drogues, d’alcool ou d’un excès de caféine.