L’obésité est une forme sévère de surpoids considérée aujourd’hui comme un trouble médical grave, et qui découle de multiples facteurs : génétiques, comportementaux et sociaux. La sédentarité est une des principales causes d’obésité. Des facteurs psychologiques contribuent parfois à l’obésité. Anxiété, dépression, stress ou traumatisme peuvent provoquer un mécanisme de compensation incitant à une prise excessive d’aliments. Il n’existe toutefois pas de profil psychologique type pour les personnes obèses.
La sédentarité est une des principales causes d’obésité. Des études ont montré que la surcharge pondérale était fortement liée au temps passé devant la télévision et les jeux vidéo, qui favorisent par ailleurs le grignotage. Devant cette vague d’obésité infantile, les autorités de santé se mobilisent autour de repères simples, afin de prévenir ces déséquilibres alimentaires : moins de gras, moins de sucre, plus d’activité physique, telles sont les consignes officielles. Les mauvaises habitudes alimentaires étant en cause dans de nombreux problèmes médicaux survenant plus tard à l’âge adulte (diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, etc.), on comprend l’enjeu de cette question de santé publique.
➡ Chez l’enfant, La détection des premiers signes d’excès de poids est une des raisons pour lesquelles les médecins surveillent les courbes de croissance et l’indice de masse corporelle (IMC) des enfants en s’aidant du carnet de santé.
L’indice de masse corporelle, qui indique la corpulence de l’enfant, atteint son maximum à l’âge de un an lorsque le bébé est le plus grassouillet (voir courbes dans le carnet de santé de votre enfant). Ensuite, lorsque celui-ci commence à grandir et à marcher, cet indice diminue progressivement jusqu’à l’âge de six ans environ. A cet âge, l’indice de masse corporelle effectue un rebond car l’enfant commence à s’étoffer jusqu’à la fin de sa croissance. Ce rebond est un indice fiable d’une obésité future : plus il est précoce, plus le risque de devenir obèse est élevé. On observe aujourd’hui des rebonds d’IMC qui débutent dès l’âge de trois ans !
✅ Pour les enfants qui sont trop gros, l’objectif n’est pas de perdre du poids, mais de grandir sans en prendre davantage, pour retrouver progressivement un poids adapté à la taille. Mieux vaut agir rapidement pour profiter de la croissance et des dépenses énergétiques qu’elle entraîne. Les régimes sont contre-indiqués chez les enfants. Il est préférable de changer durablement les habitudes alimentaires : manger lentement (pour réapprendre la satiété) ; consommer moins de produits riches en matières grasses, moins d’aliments à la fois gras et sucrés, et absorber moins de boissons sucrées ; manger plus de fruits et de légumes. Une réorganisation des repas au cours de la journée peut se révéler nécessaire.
Il est essentiel que l’enfant soit impliqué et qu’il comprenne l’intérêt de ces changements. Pour augmenter les chances de réussite, la pratique d’une activité physique quotidienne et l’implication de l’environnement familial sont nécessaires.