La varicelle est une maladie très contagieuse, généralement bénigne chez l’enfant de plus de 1 an en bonne santé.
La généralisation du vaccin contre la varicelle à l’ensemble des enfants n’est actuellement pas recommandée en France. En effet, les autorités de santé estiment qu’une couverture vaccinale insuffisante risque de déplacer la survenue de la varicelle à l’âge adulte et d’entraîner alors des formes sévères de la maladie.
L’intérêt du vaccin est de prévenir les risques de complications liées aux formes graves de la maladie, notamment chez l’immunodéprimé et son entourage. La vaccination est donc réservée à certaines catégories de personnes sans antécédent de varicelle :
– les adolescents de 12 à 18 ans ;
– les femmes en âge de procréer ou dans les suites d’une première grossesse ;
– les personnes en contact étroit avec des sujets immunodéprimés (en cas d’éruption généralisée après la vaccination, il est recommandé d’éviter les contacts avec les personnes immunodéprimées pendant 10 jours) ;
– les personnes qui sont en attente d’une greffe d’organe (dans les 6 mois précédant la greffe).
La vaccination est recommandée dans les 3 jours suivant l’exposition à un sujet présentant une éruption de varicelle ou de zona, pour toute personne de plus de 12 ans (à l’exclusion des femmes enceintes), sans antécédent de varicelle et sans antécédent de vaccination contre la varicelle.
Il existe actuellement deux vaccins commercialisés en France. Il s’agit de vaccins vivants atténués. Ils peuvent être utilisés à partir de l’âge de 12 mois. Le schéma de vaccination repose sur deux doses espacées de 4 à 8 semaines ou de 6 à 10 semaines selon le vaccin utilisé.
La vaccination contre la varicelle est contre-indiquée pendant la grossesse. Elle doit être précédée d’un test de grossesse négatif. Toute grossesse doit être évitée dans le mois suivant les injections.