Un anévrisme (ou anévrysme) est la dilatation localisée d’une artère, plus rarement, d’une veine, sous forme d’une poche ou sous forme d’un élargissement anormal de l’artère. Les anévrismes du cerveau sont les plus fréquents. Les anévrismes peuvent se rompre : c’est la rupture d’un anévrisme, qui nécessite une prise en charge urgente.
Le plus souvent, les anévrismes concernent les artères du cerveau, l’aorte ou les parois du cœur. L’anévrisme de l’aorte touche essentiellement les hommes, le plus souvent, après 65 ans.
Certaines personnes sont plus à risque de présenter un anévrisme :
– celles qui souffrent d’hypertension artérielle ;te ;
– celles qui souffrent d’hypertension artérielle ;
– les personnes qui ont un excès de lipides (cholestérol) dans le sang ;
– celles qui fument ou qui souffrent d’alcoolisme chronique ;
– les personnes qui ont eu un traumatisme crânien ou une lésion importante du thorax ;
– les personnes âgées ;
– les personnes atteintes de certaines maladies infectieuses (par exemple la syphilis quand elle n’est pas traitée) ;
– les personnes qui ont des antécédents familiaux d’anévrisme ou qui souffrent de certaines maladies génétiques pouvant provoquer une fragilité congénitale de la paroi des artères (par exemple, la maladie de Marfan, certaines formes de la maladie d’Ehlers-Danlos, la polykystose rénale).
Lorsqu’un anévrisme se rompt, les symptômes dépendent de l’importance de l’hémorragie et de sa localisation. En cas de rupture d’anévrisme du cerveau, les symptômes ressemblent à ceux d’un AVC avec maux de tête intenses, troubles de la vision, paralysie partielle, troubles de l’élocution, etc. Les ruptures des anévrismes de l’aorte produisent souvent des hémorragies importantes avec perte de connaissance et décès rapide.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.