Le protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est de plus en plus détourné pour un usage récréatif.
Des intoxications qui concernent toujours en majorité de jeunes adultes (21-22 ans en moyenne) mais aussi une hausse de la proportion des mineurs.
Une part de plus en plus importante de consommations régulières et non plus seulement lors d’évènements festifs.
Le protoxyde d’azote est un gaz, utilisé en usage médical en antalgie et en anesthésie, soumis à la réglementation du médicament. Il est également utilisé dans l’industrie en tant que comburant et dans des produits de consommation courante en tant que gaz de compression, notamment les cartouches pour siphon culinaire. Depuis quelques années, ce sont particulièrement les cartouches de siphon pour usage culinaire qui sont détournées pour obtenir, par inhalation, un effet euphorisant.
Des risques immédiat : Asphyxie par manque d’oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé de la cartouche, perte du réflexe de toux (risque de fausse route), désorientation, vertiges et risque de chute.
Des risques en cas d’utilisation régulière et/ou en très forte dose : Du fait de l’action du gaz sur le système nerveux central, des consommations répétées, à intervalles rapprochés, peuvent entraîner des effets secondaires comme des maux de tête, des vertiges, mais aussi des effets plus graves comme des troubles du rythme cardiaque, un risque d’asphyxie, des troubles psychiques et des atteintes neurologiques.
En cas de difficulté à contrôler et/ou à stopper sa consommation dans un contexte d’usage détourné, de consulter un médecin ou une structure spécialisée dans la prise en charge des addictions.
Face à des symptômes inquiétants ou inhabituels liés à un usage détourné de protoxyde d’azote, de contacter un médecin.
En cas d’urgence, prévenir les secours.