L’alcoolodépendance (ou alcoolisme) est une addiction à l’alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et la vie affective. Elle est responsable de plusieurs
dizaines de milliers de décès tous les ans en France. Elle touche trois fois plus les hommes que les femmes. C’est un fléau social et sanitaire majeur.
Selon l’OMS, l’alcoolodépendance est avérée lorsque la consommation de boissons alcoolisées devient prioritaire par rapport aux autres comportements auparavant prédominants chez une personne. Le désir de boire de l’alcool devient impossible à maîtriser et doit être assouvi au détriment de toute autre considération. L’alcool devient une obsession. Tout d’abord, le buveur développe une tolérance. Il doit boire des quantités toujours plus importantes d’alcool pour obtenir les effets recherchés. Puis le buveur passe à un stade où il ne peut plus contrôler sa consommation. Une dépendance physique s’installe.
L’arrêt des boissons alcoolisées provoque alors des symptômes de manque (sueurs, tremblements, vertiges, etc.) qui sont difficiles à supporter.
Des experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer ont tenté de définir des risques acceptables et propose une valeur repère unique aussi bien pour les hommes que pour les femmes, exprimée sous la forme d’un nombre de verres d’alcool standard. Chez l’adulte, cette valeur repère est de 10 verres d’alcool standard par semaine, maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour .(un verre d’alcool = un ballon de vin ou une flûte de champagne ou un demi de bière (25cl) ou un verre de whisky (2,5cl))